Notre Soleil est toujours trop brillant pour être vu à l’œil nu, mais il est loin d’être immuable. Il connaît des cycles d'activité magnétique calme et turbulent. Les zones de forte activité se manifestent sous la forme de taches visibles, les taches solaires, à la surface du Soleil.
Le cycle solaire 23 apparaît, avec ces particularités, comme étant le cycle solaire le plus long de ce denier siècle. d’une durée moyenne de 13 ans (1996-2009), a débuté en Octobre 1996 et a atteint son maximum principal au milieu de l’année 2000. Après une légère baisse vers 2000 -2001, une reprise notable de l’activité a eu lieu depuis la deuxième moitié de l’année 2001.
Un an et demi plus tard, l’activité de notre étoile se maintient sans affaiblissement. En Effet, les mois de juillet et aout 2002 ont vu l’apparition de plusieurs zones actives Spectaculaires accompagnées de taches solaires de grande dimension et de leur pourcentage d’éruptions. Malgré une légère baisse des moyennes, l’activité est restée soutenue en Septembre-octobre et au début de l’année 2003,le cycle 23 se caractérise par une année remarquable, tant par ses phénomènes majestueux (fortes éruptions solaires entre Octobre et Novembre 2003) que par l’intensité de son activité solaire qui se démarque des autres années du cycle par son nombre très réduit de jours calmes. L'année 2008 a cependant mérité la désignation d'« année la plus blanche » de l'ère spatiale pour le Soleil. Notre Soleil a connu moins de taches en 2008 que depuis le lancement de Spoutnik en 1957. En mars 2009, le Soleil poursuivait sa tendance calme.
Une analyse de certains événements solaires intenses du cycle solaire 23, des événements météorologiques extrêmes des ∼ 50 dernières années sont présentés. Les événements solaire-terrestre d'octobre à novembre 2003 du cycle solaire 23, représentent les cas les mieux observés d’activité météorologique spatiale extrême observés à ce jour et ont donné lieu à des recherches couvrant de multiples aspects des éruptions solaires et de leur effets météorologiques spatiaux.
Les violentes éruptions solaires d’octobre à novembre 2003 sont l’une des éruptions d’activité solaire intense les mieux observées à ce jour. Ces événements, appelés tempêtes d’Halloween, sont des événements extrêmes en termes à la fois de leurs propriétés de source au Soleil et de leurs conséquences sur la magnétosphère terrestre. Les perturbations associées à deux des éruptions d’octobre à novembre 2003 sont arrivées sur Terre en moins d’une journée. Historiquement, seuls 13 de ces événements de « transit rapide », y compris l’événement de Carrington du 1er septembre 1859, ont été observés. Il est remarquable que les deux événements de transit rapide d’octobre 2003 se soient produits pendant des jours consécutifs, avec un retard de plus de 30 ans par rapport au précédent événement de ce type, le 4 août 1972
Le 4 novembre 2003
Elle a été la plus puissante éruption de rayons X jamais enregistrée et a été suivie d'une CME extrêmement rapide, se déplaçant vers l'extérieur à une vitesse de 2657 km/s. La masse de cette CME était d'environ 1,5× 10 puissances (13) kg, donnant une énergie cinétique de 5,3 ×10 puissance (25) Joule. L'éruption solaire associée était de classe X 28, provenant de la région active AR486. L'éruption se trouvait sur le limbe à 89° à l'ouest de la longitude du méridien central. L'éruption a saturé le détecteur de rayons X GOES, et une analyse ultérieure a donné un pic de flux de 2,8×10 puissance(-3) Watt/ mètre carré.
Le 28 octobre 2003